Quinze jours ailleurs

Two Weeks in Another Town

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
Quinze jours ailleurs
Titre en VO
Two Weeks in Another Town
Année (copyright)
1962
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Vincente Minnelli, Acteurs, Kirk Douglas, Edward G. Robinson, Cyd Charisse, Daliah Lavi, George Hamilton, Claire Trevor, James Gregory, Rosanna Schiaffino
Genre(s)
Drame
Thématiques
Mises en abyme, Personnages acteurs, Personnages réalisateurs ou metteurs en scène, Personnages producteurs, Je sors d'un hôpital psy et c'est pas simple, Rome, Rédemptions, Amour et différence d'âge, Aimé par Martin Scorsese, Titres en VF peu inspirés, Films de 1962
Pays de production
États-Unis
Durée
1 h 45 min
Résumé
Soigné pour dépression dans un hôpital psychiatrique, l'acteur Jack Andrus a vu sa carrière décliner. Il tente un come-back en rejoignant Maurice Kruger, son réalisateur fétiche, qui tourne un film à Rome. D'abord pressenti pour un petit rôle, Jack va finalement superviser le doublage et saisir d'autres opportunités. Tâchant d'esquiver son ex-femme, il tombera aussi amoureux d'une jeune Italienne.
IMDB

Mon avis

Quinze jours ailleurs (le titre en VF est assez laid) s’inscrit dans la lignée des Ensorcelés que Vincente Minnelli a tourné dix ans auparavant et dont on voit ici quelques extraits, en souvenir d’une gloire passée. Même thématique (tableau critique et satirique du monde du cinéma), même acteur principal (Kirk Douglas), mais déplacement de l’action à Rome, à une époque où Cinecittà prenait le pas sur Hollywood. Cette seconde mise en abyme ne souffre cependant pas la comparaison avec la première. Moins inspirée, moins subtile, malgré quelques répliques piquantes. Tout y est un peu trop appuyé. Les portraits du grand acteur déchu et névrosé, du jeune talent incontrôlable, du réalisateur tyrannique, du producteur avare et cupide manquent de nuances. Le jeu des acteurs également. Entre les luttes d’égo, les coups bas, Minnelli esquisse la renaissance d’un homme, mais peine à faire jaillir une émotion vraie. Il ajoute par ailleurs de la confusion et un déséquilibre en brodant un mélodrame échevelé, peu convaincant. Certains effets visuels (la course finale en voiture) ou sonores (musique envahissante) sont pompiers. Heureusement, le reste du film témoigne d’une stylisation élégante, notamment d’un soin particulier apporté aux couleurs.

Frédéric Viaux (film vu le 22/08/2010)

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