Rio Lobo

Rio Lobo

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
Rio Lobo
Titre en VO
Rio Lobo
Année (copyright)
1970
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Howard Hawks, Acteurs, John Wayne, Jorge Rivero, Jennifer O'Neill, Jack Elam, Christopher Mitchum, Victor French, Mike Henry, Susana Dosamantes, Sherry Lansing, David Huddleston
Genre(s)
Western
Thématiques
Guerre de Sécession, Trains, Voleurs - braqueurs, Texas, Vengeances, C’était leur dernier long-métrage, Films de 1970
Pays de production
États-Unis
Durée
1 h 50 min
Résumé
Pendant la guerre de Sécession, le capitaine sudiste Cordona et ses hommes attaquent un train nordiste transportant de l'or. Ils capturent aussi McNally, un colonel du camp adverse, avant que la situation ne se retourne contre eux. À la fin de la guerre, McNally et Cordona se retrouvent amicalement autour d'un verre, l'ex-colonel évoquant sa volonté de retrouver le traître nordiste qui a permis le braquage du train et causé la mort d'un de ses soldats.
IMDB

Mon avis

Pour filer la métaphore du train, dont il est question dans la première partie du scénario, Rio Lobo est un film « terminus » : dernier volet de la trilogie hawksienne commencée avec Rio Bravo et poursuivie avec Eldorado ; dernier long-métrage de la filmographie du réalisateur ; dernier grand rôle de John Wayne ; derniers feux du western classique, concurrencé par le western spaghetti et le western du Nouvel Hollywood (plus noir).

Rio Lobo est un film « confortable », pour reprendre l’adjectif utilisé dans le film par le personnage interprété par Jennifer O’Neill, adjectif choisi pour évoquer le personnage de John Wayne (!). Howard Hawks reprend un canevas narratif éprouvé (avec propriétaire terrien spoliateur, shérif corrompu, rétablissement du droit, vengeance personnelle après traîtrise) et une association de personnages récurrente dans son œuvre (deux hommes d’âges différents, d’abord rivaux puis amis, unis dans une mission commune). On est donc en terrain connu, dans un registre pépère, accentué par le jeu d’un John Wayne lourd et fatigué. Ça n’empêche pas de trouver l’ensemble assez plaisant. Le métier parle ; c’est carré ; les personnages féminins sont plus entreprenants, moins potiches, que dans bon nombre de westerns. Il faut bien reconnaître cependant le manque d’unité dramatique, lié aux deux parties distinctes du scénario, quelques raccourcis confusants dans l’enchaînement narratif et un défaut de subtilité ici et là.

Frédéric Viaux (film vu le 03/06/1993, revu le 22/12/2024)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *