Sailor et Lula

Wild at Heart

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
Sailor et Lula
Titre en VO
Wild at Heart
Année (copyright)
1990
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur David Lynch, Acteurs, Nicolas Cage, Laura Dern, Diane Ladd, Harry Dean Stanton, J.E. Freeman, Willem Dafoe, Isabella Rossellini, Grace Zabriskie, Calvin Lockhart, William Morgan Sheppard, Sherilyn Fenn, Sheryl Lee, Jack Nance, Pruitt Taylor Vince, John Lurie, Freddie Jones
Genre(s)
Comédie dramatique, Amour
Thématiques
Objets filmiques non identifiés, Je sors de prison et c'est pas simple, Let's talk about sex, Relations entre mères et filles, Détectives privés, Tueurs à gages, Road-Movies, Accidents de la route et conséquences, Hôtels, Voleurs - braqueurs, Texas, Variations sur l'univers des contes, Sorcières et sorciers, Trash, Couleur rouge, Compositeur Angelo Badalamenti, Palme d'or au festival de Cannes, Films de 1990
Pays de production
États-Unis
Durée
2 h 05 min
Résumé
Sailor et Lula s'aiment, au grand dam de la mère de Lula, Marietta, qui voue à Sailor un mélange de désir et de haine. Après un événement sanglant, Sailor purge une peine de prison puis, à sa sortie, embarque Lula dans un road-trip pour fuir les problèmes. Mais Marietta lance à leurs trousses son amant – un détective privé – et missionne un tueur qui va lui-même activer un réseau de personnages inquiétants...
IMDB

Mon avis

Un mélange assez dingue de sentiments et de pulsions exacerbés. C’est une comédie noire où la drôlerie – absurde et trash – côtoie l’expression de névroses flippantes et d’une violence crue. C’est aussi une romance rock et kitch, d’une naïveté complètement décalée, tout en références à Elvis et à l’univers des contes. C’est enfin une balade sauvage dans une Amérique obsédée par le sexe et la mort, avec ses monstres cinglés et ses innocents au cœur tendre. David Lynch cultive les outrances en matière de candeur romantique, de vulgarité, de bizarrerie, de grotesque, d’horreur, avec une gourmandise amusée, une fantaisie déjantée et un art unique pour associer ces registres et ces idées hétéroclites dans une narration maîtrisée. Si l’on accepte ce second degré qui détonne tous azimuts, alors c’est assez jouissif.

Frédéric Viaux (film vu le 11/08/1995, revu le 28/04/2024)

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