Seul au monde

Cast Away

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
Seul au Monde
Titre en VO
Cast Away
Année (copyright)
2000
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Robert Zemeckis, Acteurs, Tom Hanks, Helen Hunt, Nick Searcy, Chris Noth, Lari White, Geoffrey Blake, Jenifer Lewis, David Allen Brooks
Genre(s)
Catastrophe / Survival, Action / Aventure
Thématiques
Avions, Sur une île, Solitude, Man vs Wild - l'homme face à la nature, Romans d'apprentissage - récits initiatiques, Pulsions suicidaires, Films de 2000
Pays de production
États-Unis
Durée
2 h 15 min
Résumé
Dévoué corps et âme à sa société (Fedex), Chuck Noland est un cadre monté sur ressorts, avec un chrono dans la tête. Lors d'un vol entre les États-Unis et la Russie, son avion est pris dans un orage et s'abîme en mer. Seul survivant, Chuck échoue sur une île déserte...
IMDB

Mon avis

De ce film de Zemeckis on pouvait craindre une intrigue à « gros effets ». Mais après une scène de crash excellemment tournée (en temps réel), c’est plutôt une épure qui nous est proposée. Le réalisateur laisse le temps au temps : le personnage incarné par Tom Hanks (qui retrouve Zemeckis six ans après Forrest Gump) prend conscience de sa situation, fait ses premières découvertes. On le suit pas à pas, sans musique mais avec les sons naturels de son nouvel environnement. Et tout devient aventure : la peur liée au bruit d’une noix de coco qui tombe au sol durant la nuit, la recherche de nourriture et de boisson, l’apprentissage du feu… Pour ce Robinson moderne, la vie sauvage s’organise peu à peu, avec comme seul compagnon un ballon de volley baptisé Wilson. C’est simple et captivant. Puis le récit connaît une ellipse de quatre ans. Et là, on mesure l’immense talent de Tom Hanks à travers sa métamorphose non seulement physique mais psychique. Son regard a changé. Un grand numéro d’acteur, sans surjouer. Lors de l’épisode en mer, sur le radeau, deux scènes sont très intéressantes. La première, lorsque le personnage hésite entre aller chercher à la nage son fidèle et indispensable Wilson, qui part à la dérive, ou récupérer son radeau qui s’éloigne. Beau moment de tension entre folie et raison. Seconde scène : la rencontre surréaliste et nocturne avec la baleine, qui aura son importance dans la destinée du héros. Le dénouement du film est plus convenu, avec un peu de pathos et le retour de la musique. Mais tout cela se digère bien. Au final : une belle aventure humaine.

Frédéric Viaux (film vu le 28/06/2009)

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