The Phoenician Scheme

The Phoenician Scheme

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
The Phoenician Scheme
Titre en VO
The Phoenician Scheme
Année (copyright)
2025
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Wes Anderson, Acteurs, Benicio Del Toro, Mia Threapleton, Michael Cera, Riz Ahmed, Tom Hanks, Bryan Cranston, Mathieu Amalric, Richard Ayoade, Jeffrey Wright, Scarlett Johansson, Benedict Cumberbatch, Rupert Friend, Steve Park, Hope Davis, Alex Jennings, Willem Dafoe, Bill Murray, Charlotte Gainsbourg, F. Murray Abraham
Genre(s)
Comédie, Action / Aventure
Thématiques
Millionnaires et milliardaires, Escrocs, Relations entre pères et filles, Religieuses, Héritages, Avions, Espions - agents secrets, On n'y comprend pas grand-chose, Chef op' Bruno Delbonnel, Compositeur Alexandre Desplat, Films de 2025
Pays de production
États-Unis
Durée
1 h 40 min
Résumé
Années 1950. Zsa-Zsa Korda, riche homme d’affaires aux méthodes peu orthodoxes, s'est fait de nombreux ennemis parmi les chefs d'État, parmi ses concurrents dans les domaines de l'armement et de l'aviation, et parmi ses proches. Il n'en finit pas d'échapper à des tentatives d'assassinat. Ayant en tête un ambitieux projet phénicien, il fait appel à sa fille, Liesl, qu'il n'a pas vue depuis six ans. Liesl est religieuse. Zsa-Zsa lui propose de renoncer à ses vœux pour l'accompagner dans ses affaires et devenir son héritière unique.
IMDB

Mon avis

Contrairement à ce que disent certains critiques, Wes Anderson paraît toujours sur la pente déclinante qu’il a commencé à prendre avec The French Dispatch, poursuivant avec Asteroid City, et désormais The Phoenician Scheme, n’offrant plus aux spectateurs qu’une caricature de son cinéma si singulier et si réjouissant auparavant. Bien sûr, en matière esthétique, c’est toujours aussi soigné, minutieux, fétichiste. Bien sûr, il y a toujours un bon sens du décalage et de l’absurde dans le scénario. Mais sur la forme comme sur le fond, l’effet de surprise est bien passé et aucun renouvellement ne semble à l’ordre du jour. Le cinéma de Wes Anderson est devenu un pur exercice de style. Le réalisateur donne l’impression de faire des films pour se faire plaisir, pour satisfaire ses petits délires maniéristes, sans avoir grand-chose à dire, ni grand-chose à faire des spectateurs. L’intrigue de The Phoenician Scheme, sorte de Tintin au pays du capitalisme, à la fois simpliste dans son propos critique et vaguement absconse, part tous les sens et s’avère pénible à force d’être sans consistance et sans intérêt. Les personnages, qui n’ont aucune épaisseur humaine, ressemblent à des marionnettes avec lesquelles l’auteur s’amuse dans un décor arty, qui a tout d’une maison de poupées. C’est assez consternant. Et le casting all stars n’y change rien, apparaissant aussi vain que le projet dans son ensemble.

Photographie : Bruno Delbonnel. Musique : Alexandre Desplat.

Frédéric Viaux (film vu le 28/05/2025)

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