The Wrestler

The Wrestler

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
The Wrestler
Titre en VO
The Wrestler
Année (copyright)
2008
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Darren Aronofsky, Acteurs, Mickey Rourke, Marisa Tomei, Evan Rachel Wood, Mark Margolis, Todd Barry, Wass Stevens, Dylan Keith Summers
Genre(s)
Drame
Thématiques
Catch et catcheurs, Grandeur et décadence, Beautiful losers, Solitude, Rédemptions, Relations entre pères et filles, Sur scène, Zones commerciales et grands magasins, Strip-teaseurs et strip-teaseuses, Lion d'or au festival de Venise, Films de 2008
Pays de production
États-Unis,  France
Durée
1 h 45 min
Résumé
Catcheur star dans les années 1980, catcheur has been dans les années 2000, Randy, dit "Le Bélier", se produit encore dans les salles de seconde zone du New Jersey. Il est par ailleurs manutentionnaire dans un supermarché et vit dans un mobil-home dont il a bien du mal à payer le loyer. Bref, la dèche après la gloire. Et la solitude. Cette solitude qui le pousse régulièrement dans un club de strip-tease où il s'amourache d'une danseuse. Cette solitude qui le pousse à renouer avec sa fille qu'il a longtemps délaissée.
IMDB

Mon avis

Une bonne surprise, d’une simplicité narrative et d’une sobriété visuelle qui dénotent dans la filmo globalement hyper stylisée de Darren Aronofsky. En mode « réalisme social », la caméra suit de très près un catcheur usé, « vieille carne en lambeaux ». Colosse maladroit, loser magnifique. Un personnage rendu sympathique et touchant par Mickey Rourke qui trouve là un rôle tout en résonances avec son propre parcours de vie (acteur star dans les années 1980, déclin, puis carrière dans la boxe…). Avec son physique assez monstrueux, sa tignasse blonde, sa sensibilité heurtée, l’acteur porte le film sur ses épaules, avec une présence assez incroyable, sans jamais trop en faire. Il nous introduit avec naturel dans les coulisses d’un univers peu montré au cinéma, que Darren Aronofsky dévoile sous un jour étonnant : univers de gros biscotos aux cœurs tendres, fraternité et complicité… Les autres axes du récit (les relations du « héros » avec la strip-teaseuse et avec sa fille) sont plus classiques et mélodramatiques. La trame générale est en soi assez prévisible, mais il émerge de cette histoire de plaies et de bosses une tendresse et une mélancolie vraiment séduisantes, qui trouvent une jolie expression dans le dénouement.
Lion d’or au festival de Venise 2008.
Golden Globe 2009 du meilleur acteur pour Mickey Rourke.

Frédéric Viaux (film vu le 21/02/2020)

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