X-Men – Le Commencement

X-Men: First Class

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
X-Men : Le Commencement
Titre en VO
X-Men: First Class
Année (copyright)
2011
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Matthew Vaughn, Acteurs, James McAvoy, Michael Fassbender, Kevin Bacon, January Jones, Rose Byrne, Jennifer Lawrence, Nicholas Hoult, Lucas Till, Caleb Landry Jones, Edi Gathegi, Zoë Kravitz, Jason Flemyng, Álex González, Oliver Platt, Matt Craven, Don Creech, Michael Ironside, Ray Wise, Hugh Jackman, Rebecca Romijn
Genre(s)
Fantastique, Action / Aventure
Thématiques
Adaptations de BD, Marvel, Super-héros, X-Men, Mutants, Prequels (prologues), Guerre 1939-1945, Camps de concentration - Shoah, Guerre froide, CIA, Anciens nazis, Romans d'apprentissage - récits initiatiques, Films de 2011
Pays de production
États-Unis
Durée
2 h 10 min
Résumé
Pologne, 1944. Dans un camp de concentration, le jeune Erik révèle des superpouvoirs qu'un officier nazi va exploiter à des fins personnelles. New York, 1944. Charles Xavier, télépathe en herbe, rencontre une mutante, Raven, avec laquelle il se lie d'amitié. Au début des années 1960, Erik parcourt le monde à la recherche de l'ancien nazi qui a brisé sa vie. Il croise le chemin de Charles Xavier et de Raven, employés par la CIA pour retrouver le même homme, qui complote avec les Russes.
IMDB

Mon avis

D’un épisode à l’autre de la saga des X-Men au cinéma, quel yoyo en termes de qualité ! Après le très bourrin X-Men Origins – Wolverine, centré sur le passé du personnage interprété par Hugh Jackman, voici un autre retour aux sources, plus ambitieux, plus complexe et beaucoup mieux ficelé. Le scénario présente Charles Xavier et Erik avant qu’ils ne deviennent le professeur X et Magneto, mais aussi le recrutement et la formation des premiers mutants. Première qualité du film : le raccordement de la petite histoire des mutants (sous forme de roman d’apprentissage) à la grande histoire (sur fond de guerre froide et de crise des missiles de Cuba). Tout s’imbrique de façon amusante, mêlant la dimension fantastique à la reconstitution historique, appuyée par quelques images d’archives. Deuxième qualité : l’intelligence du scénario pour établir toutes les connexions nécessaires avec les autres épisodes de la série. Ce « Commencement » est une genèse vraiment bien conçue, avec des éléments biographiques précis et détaillés. Les personnages principaux trouvent (enfin !) une réelle profondeur, et leur évolution est traitée avec une certaine subtilité. Par ailleurs, le scénario introduit habilement les thèmes fondateurs de la série (le rapport à la « normalité », le sentiment d’exclusion, l’affirmation ou la négation d’une identité…) ainsi que les deux « philosophies » qui diviseront les mutants en deux groupes : ceux qui veulent servir et protéger l’humanité ; ceux qui veulent l’asservir ou l’anéantir. Troisième qualité : une narration qui prend le temps d’asseoir les personnages et leur histoire personnelle avant de lâcher les chevaux dans le registre spectaculaire. Du coup, tout semble bien posé, équilibré et propre à satisfaire des sensibilités diverses. Cerise sur le gâteau : l’humour (à base d’ironie et d’allusions sexuelles malicieuses) qui faisait défaut auparavant. À cela s’ajoute un univers référentiel extérieur à la série, savoureux et donnant une aération bienvenue, notamment le petit côté « James Bond » version sixties.

Au final, ce nouvel X-Men s’impose avec évidence comme le meilleur épisode de la série à ce jour, comme un fleuron de son genre (le film de super-héros), comme l’un des exercices les plus réussis en matière de « prequel ». Et comme un très bon film tout court.

À la réalisation (inspirée) : Matthew Vaughn, auteur précédemment de Layer Cake et Kick-Ass, notamment. Coscénariste et coproducteur : Bryan Singer (déjà réalisateur de X-Men et X-Men 2, nettement moins bons). Côté casting : le renouvellement des têtes apparaît judicieux, avec ici un très bon trio d’acteurs principaux (James McAvoy, Michael Fassbender, Kevin Bacon) et la présence de deux  »anciens » (Hugh Jackman, Rebecca Romijn) en mode caméo. Aux effets spéciaux (impressionnants) : un maître en la matière, John Dykstra, fondateur du studio ILM. Et à la musique (très stimulante) : Henry Jackman.

Frédéric Viaux (film vu le 19/10/2012)

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