Y a-t-il un Français dans la salle ?

Y a-t-il un Français dans la salle ?

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
Y a-t-il un Français dans la salle ?
Titre en VO
Y a-t-il un Français dans la salle ?
Année (copyright)
1982
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Jean-Pierre Mocky, Acteurs, Victor Lanoux, Jean-François Stévenin, Jacques Dutronc, Dominique Lavanant, Jacqueline Maillan, Marion Peterson, Michel Galabru, Andréa Ferréol, Jacques Dufilho, Jean-Luc Bideau, Emmanuelle Riva, François Cavanna, Alexandre Rignault, Dominique Zardi
Genre(s)
Comédie dramatique, Policier / Crime
Thématiques
D'après San Antonio - Frédéric Dard, Politique française, De l'importance épistolaire, Amour et différence d'âge, Photographes et photographies, Chantages, Films de 1982, Une question ?
Pays de production
France
Durée
1 h 45 min
Résumé
Mars 1981. Horace Tumelat, président d'un grand parti politique français, le RAS (!), apprend que son oncle s'est pendu. Le vieil homme, avant de mourir, lui a laissé une lettre qui a disparu, lettre probablement compromettante. Tumelat se rend chez la femme de ménage de son oncle et rencontre sa fille de 17 ans... dont il tombe amoureux. Parallèlement, un policier agité et un paparazzo opportuniste vont enquêter sur les affaires du "président" et sur sa nouvelle liaison...
IMDB

Mon avis

En adaptant un roman de Frédéric Dard, alias San Antonio, Jean-Pierre Mocky signe une satire sociopolitique au curieux mélange de tons, entre farce, drame et polar, entre inspiration lubrique parfois déjantée et romance fleur-bleue… Le résultat est déconcertant, pas vraiment abouti côté scénario et pas du meilleur goût. Même dans ce mauvais goût qui lui est cher et qui est parfois réjouissant, on a connu Mocky plus cohérent, plus mordant (Un drôle de paroissien, La Cité de l’indicible peur, À mort l’arbitre)… Ici, la verve satirique se limite à une série de caricatures tous azimuts : le politicien méprisant et pas très clair avec son passé (qui peut faire penser, par certains traits, à François Mitterrand), le flic pervers, le paparazzo sans morale (expert en chantage monnayé)… Autant de portraits, auxquels il faut ajouter ceux de femmes en manque d’amour et de sexe, qui sont traités avec un humour très en dessous de la ceinture, souvent machiste. Certains partis pris de mise en scène n’arrangent rien à la lourdeur de l’ensemble, notamment les voix off rapportant les pensées des personnages. Bref, on pouvait s’attendre à une charge joyeusement anarchiste ; on n’a au final qu’une liberté de ton assez grossière et maladroite, une histoire poussive et digressive, sans grand intérêt.

Frédéric Viaux (film vu le 03/03/2014)

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