Coraline

Coraline

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
Coraline
Titre en VO
Coraline
Année (copyright)
2008
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Henry Selick, Voix en VO, Dakota Fanning, Teri Hatcher, Jennifer Saunders, Dawn French, Keith David, John Hodgman, Ian McShane
Genre(s)
Animation, Fantasy / Merveilleux, Épouvante / Horreur
Thématiques
Juste un prénom, Récits d'enfance, Mondes parallèles, Gothique, Poésie horrifique, Voisins et voisines, Fêtes foraines et artistes de cirque, Films de 2008
Pays de production
États-Unis
Durée
1 h 40 min
Résumé
Coraline est une petite fille pas très heureuse : ses parents ne s'occupent pas d'elle, sa nouvelle maison est lugubre et ses voisins sont tous plus bizarres les uns que les autres. Un jour, elle découvre un passage secret qui la conduit dans un monde parallèle, le même que le sien mais en mieux : parents affectueux et attentionnés, maison et jardin magnifiques, voisins extraordinaires... Seul détail troublant : les personnes de cet Autre Monde ont des boutons noirs à la place des yeux.
IMDB

Mon avis

C’est l’adaptation d’un classique de la littérature jeunesse (signé Neil Gaiman), qui n’est peut-être pas à mettre sous tous les yeux d’enfants… Car le conte prend une tournure cauchemardesque et la poésie a quelque chose d’horrifique, avec une thématique inquiétante mais très intéressante sur la valeur du regard, fenêtre de l’âme. C’est en tout cas une œuvre originale, à la fois bien dans son temps (présentation de parents modernes « overbookés », un peu démissionnaires) et très imaginative. La richesse narrative est servie par un univers visuel étonnant, fruit d’un travail associant animation image par image et nouvelles techniques 3D. Un travail titanesque : 18 mois de tournage, 52 plateaux, 130 décors fabriqués et peints à la main… Le numéro de cirque des souris, à lui seul, a demandé 66 jours de boulot. Mais le résultat en vaut la chandelle : précision des mouvements, beauté des décors, luxe de détails. On retrouve ici avec plaisir le sens de la fantasmagorie gothique qui faisait déjà le charme (noir) de L’Étrange Noël de M. Jack, du même Henry Selick.

Frédéric Viaux (film vu le 26/07/2009)

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