Cosmopolis

Cosmopolis

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
Cosmopolis
Titre en VO
Cosmopolis
Année (copyright)
2012
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur David Cronenberg, Acteurs, Robert Pattinson, Kevin Durand, Paul Giamatti, Sarah Gadon, Juliette Binoche, Samantha Morton, Mathieu Amalric, Patricia McKenzie, George Touliatos, Abdul Ayoola
Genre(s)
Drame
Thématiques
Objets filmiques non identifiés, New York, Road-Movies, Voitures, Huis clos (ou presque), Millionnaires et milliardaires, Banque et finance, Décadence, Paranoïa, Compositeur Howard Shore, Films de 2012
Pays de production
Canada,  France
Durée
1 h 50 min
Résumé
Eric Packer est un golden boy de la haute finance new-yorkaise. Jeune, riche, puissant. Un matin, il éprouve une envie subite : se faire couper les cheveux chez un coiffeur situé à l'autre bout de la ville. Il décide de prendre l'une de ses limousines, malgré les avertissements de son garde du corps : Manhattan est en plein chaos à cause de la visite du président des États-Unis et de manifestations anticapitalistes. Qu'importe, il s'engage dans un long périple urbain, ponctué de rencontres.
IMDB

Mon avis

Quasi huis clos dans une limousine. Road-movie de luxe. Discussions à bâtons rompus sur l’argent, le pouvoir, la démesure et la normalité, les relations humaines, le sens de la vie… Dimension allégorique. Ambiance parano. Ce film est un objet étrange et déconcertant, tout comme le roman éponyme dont il est tiré. Un roman de Don DeLillo, paru en 2003, annonçant l’écroulement du capitalisme. Le récit, peu “cinématographique”, ne se prêtait guère à une adaptation. On en a la confirmation. Malgré une fidélité à l’œuvre source (de nombreux dialogues ont été repris tels quels), le propos passe moins bien à l’écran qu’à l’écrit. Le film est bavard et long ; il paraît encore plus abstrait et nébuleux que le livre. Pourtant, ce qui filtre est assez intéressant, mélange de cynisme, de froideur, d’absurde, de désarroi existentiel, de décadence et d’autodestruction. C’est l’expression d’une cérébralité tourmentée chère à Cronenberg, mais aussi le tableau d’un monde et d’une humanité finissants. De son côté, Robert Pattinson fait de son mieux pour épouser un rôle difficile et s’en sort plutôt bien.

Musique : Howard Shore.

Frédéric Viaux (film vu le 02/06/2012)

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