Dune

Dune

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
Dune
Titre en VO
Dune
Année (copyright)
1984
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur David Lynch, Acteurs, Kyle MacLachlan, Francesca Annis, Jürgen Prochnow, Freddie Jones, Patrick Stewart, Dean Stockwell, Richard Jordan, Kenneth McMillan, Sting, Brad Dourif, Paul L. Smith, Jack Nance, José Ferrer, Virginia Madsen, Siân Phillips, Silvana Mangano, Linda Hunt, Max von Sydow, Everett McGill, Sean Young, David Lynch
Genre(s)
Science-fiction, Action / Aventure
Thématiques
Classiques de la littérature de SF, Romans d'apprentissage - récits initiatiques, Sur une autre planète, Traversées du désert, Pouvoir politique, Manipulations, Messianique, Mutants, Couleur bleue, Films de 1984
Pays de production
États-Unis
Durée
2 h 10 min
Résumé
En l'an 10191, l'empereur de l'univers connu accorde à la lignée des Atréides, en remplacement des Harkonnen, l'exploitation de la planète Arrakis, surnommée Dune, où se trouve une substance aussi mystérieuse que très prisée : l'Épice. Il induit ainsi une guerre entre Atréides et Harkonnen, prévoyant de soutenir discrètement les seconds au détriment des premiers dont la montée en puissance politique inquiète également la guilde des Navigateurs. À la tête des Atréides, le duc Leto, dame Jessica et leur fils Paul arrivent sur Arrakis en se préparant à tous les dangers...
IMDB

Mon avis

Après le succès d’Elephant Man, David Lynch s’est retrouvé à la tête de cette superproduction qui lui a plus ou moins échappé et ne lui a pas laissé de bons souvenirs… Dune est certainement son film le moins personnel, même si l’on retrouve ici et là son goût pour la monstruosité et une certaine dimension organique. L’ensemble n’est pas indigne d’intérêt et titille en permanence la curiosité par son scénario messianique, son incroyable galerie de personnages, certains décors et quelques scènes mémorables. Mais il souffre d’une ambition difficile à concrétiser et à équilibrer. Cette adaptation du tome 1 du long roman de Frank Herbert est trop condensée et « respire » mal, pâtissant de raccourcis dramatiques qui ne rendent pas la trame toujours bien lisible ou cohérente, et sacrifiant la psychologie des personnages. À l’écran, cela se traduit par une narration menée au pas de charge dans le cadre d’une production boursoufflée qui, par ailleurs, a bien vieilli : effets spéciaux, BO rock eighties… On frôle la kitscherie à certains moments, à la différence d’autres films de ce registre et de cette époque, comme Brazil et Blade Runner, qui ont bien traversé le temps.

Frédéric Viaux (film vu le 06/08/1996, revu le 11/12/2020)

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