Hair

Hair

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
Hair
Titre en VO
Hair
Année (copyright)
1979
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Milos Forman, Acteurs, John Savage, Treat Williams, Beverly D'Angelo, Annie Golden, Dorsey Wright, Don Dacus, Cheryl Barnes, Miles Chapin, Charlotte Rae, Nicholas Ray, Richard Bright
Genre(s)
Chanté / Dansé, Comédie dramatique, Amour
Thématiques
Période hippie, Let's talk about sex, New York, De l'usage des drogues, Amitié (films de copains-copines), Films générationnels, De l'importance capillaire, Critiques de la bourgeoisie, Armée US, Guerre du Vietnam, Nouvel Hollywood, Films de 1979
Pays de production
États-Unis
Durée
1 h 55 min
Résumé
Claude doit être incorporé dans l'armée et partir ensuite au Vietnam. Il quitte son père et son Oklahoma natal. Direction New York. Il y rencontre une joyeuse bande de hippies qui va égayer les quelques jours précédant son incorporation, lui faisant expérimenter une certaine liberté, quelques drogues, beaucoup d'amitié et d'amour.
IMDB

Mon avis

C’est l’adaptation de la célèbre comédie musicale de Jerome Ragni et James Rado, créée en 1967 et jouée à Broadway à partir de 1968. Adaptation tardive car le film date de 1979, bien après l’apogée du mouvement hippie. Mais gros succès quand même. Fidèle à sa source théâtrale, le film est le tableau d’une jeunesse en butte à l’ordre établi (bourgeois, militaire…) ainsi qu’un « bréviaire » de la contre-culture hippie. Où il est question de la révolution sexuelle, des paradis artificiels, de la liberté d’être soi et de la paix dans le monde. Fond et forme ont évidemment un peu vieilli, notamment certaines scènes façon trip New Age un peu kitsch. Mais globalement, on se régale toujours des chansons cultes (Aquarius, Hashish, Sodomy, Let the Sunchine In…) et des chorégraphies euphorisantes. On se laisse emporter par le souffle d’énergie, d’irrévérence et d’humanité qui traverse le film. On se laisse ébaubir par les coiffures de Treat Williams et de Don Dacus. Et puis il y a l’émotion finale, cette touche de mélancolie qui rompt joliment la légèreté de l’ensemble.
À noter l’apparition du cinéaste Nicholas Ray en général de l’armée, vers la fin du film.

Frédéric Viaux (film vu le 30/12/1993, revu le 10/04/2020)

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