La chance sourit à madame Nikuko

Gyokô no Nikuko-chan

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
La chance sourit à madame Nikuko
Titre en VO
Gyokô no Nikuko-chan
Année (copyright)
2021
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Ayumu Watanabe, Voix en VO, Cocomi, Shinobu Ôtake, Natsuki Hanae, Ikuji Nakamura, Izumi Ishii, Atsushi Yamanishi
Genre(s)
Animation, Comédie dramatique
Thématiques
Adolescents, Relations entre mères et filles, Écoles - collèges - lycées, Restaurants, À table !, Films de 2021
Pays de production
Japon
Durée
1 h 35 min
Résumé
Kikuko (surnommée Kikurin) mène sa vie d'adolescente dans une petite ville portuaire du Japon, aux côtés de sa mère, madame Nikuko. Entre la mère et la fille, c'est le grand écart, aussi bien physique qu'intellectuel. Mère obèse, naïve et idiote, fille filiforme et intelligente. Malgré la tendresse qui l'unit à sa mère, Kikuko considère avec un mélange de dérision et de tristesse le parcours amoureux de celle qui l'a ballotée de ville en ville, d'homme en homme ; elle ressent parfois aussi un peu de honte en sa compagnie. Parallèlement, elle peine à se positionner en amitié par rapport aux filles de son collège, tandis qu'elle se sent attirée par un garçon au comportement étrange.
IMDB

Mon avis

La chance sourit peut-être à madame Nikuko, moins au spectateur qui peut légitimement regretter cette heure et demie de tartinage sentimental indigeste, alternant l’acide et le sucré, ce mélange d’humour grotesque et de mélodrame larmoyant à torrent, aussi lourd sur le fond que grossier parfois sur la forme (à l’exception de quelques jolis paysages en toile de fond), le tout assaisonné de leçons de vie niveau ado prépubère et de chansons pop aux paroles bien niaises. Le regard du cinéaste sur les personnages principaux pose question, oscillant entre moquerie et tendresse forcée. Un certain cynisme ? En tout cas, le déséquilibre de la formule peut éveiller davantage le malaise que l’empathie. La narration, quant à elle, paraît assez mal articulée, changeant souvent de fil directeur et de ton, introduisant maladroitement un flash back important pour l’intrigue. Bref, ça part un peu dans tous les sens, c’est long et c’est fastidieux. Quelques clins d’œil au cinéma de Miyazaki ne suffisent pas à faire un bon film d’animation japonais. Et de nombreuses scènes culinaires ne suffisent pas à rendre un film délectable. Loin s’en faut.

Frédéric Viaux (film vu le 09/06/2022)

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