Le Dernier des Mohicans

The Last of the Mohicans

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
Le Dernier des Mohicans
Titre en VO
The Last of the Mohicans
Année (copyright)
1992
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Michael Mann, Acteurs, Daniel Day-Lewis, Madeleine Stowe, Steven Waddington, Wes Studi, Russell Means, Eric Schweig, Maurice Roëves, Patrice Chéreau, Jodhi May, Pete Postlethwaite, Colm Meaney
Genre(s)
Guerre, Action / Aventure, Amour
Thématiques
Colonialisme et conséquences, Armée britannique, Armée française, Indiens d'Amérique, Vengeances, Chef op' Dante Spinotti, Films de 1992
Pays de production
États-Unis
Durée
1 h 50 min
Résumé
En 1757, dans l’État de New York, une guerre éclate entre colons anglais et français. Chaque camp dispose du soutien de tribus indiennes. Désireux de rester neutres, trois Mohicans (un père et ses deux fils) se retrouvent pourtant mêlés au conflit après avoir sauvé les deux filles d'un colonel anglais, ainsi qu'un officier, attaqués par des Hurons.
IMDB

Mon avis

D’après le roman de James Fenimore Cooper. Une adaptation taillée à la hache et menée au pas de charge. Michael Mann ne s’est embarrassé ni des considérations historiques, ni des réflexions sur les Amérindiens, contenues dans le livre ; il n’a retenu que les dimensions épiques, héroïques et romantiques, qu’il restitue avec une efficacité spectaculaire, certes. Son film, prenant, ne démérite pas côté mise en scène. Ni côté décors, costumes et photo (superbe travail du chef op’ Dante Spinotti, notamment en matière de clair-obscur). Mais ça manque globalement de subtilité et de profondeur. Ça va trop vite, que ce soit dans la mise en place du drame, le développement des relations entre les personnages, les revirements de situation. Daniel Day-Lewis (investi et athlétique) court presque tout le temps et agite une abondante chevelure qui lui donne, dans certaines scènes, des airs de rock star ; Madeleine Stowe hérite d’un rôle trop peu étoffé ; Patrice Chéreau, en général français, laisse perplexe. La musique, enfin, est jolie mais envahissante. On reste donc sur une impression en demi-teinte, à l’image du dénouement qui n’assume pas complètement la noirceur finale du roman.

Frédéric Viaux (film vu le 26/11/1994, revu le 25/02/2024)

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