Les Choses qu’on dit, les choses qu’on fait

Les Choses qu'on dit, les choses qu'on fait

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
Les Choses qu'on dit, les choses qu'on fait
Titre en VO
Les Choses qu'on dit, les choses qu'on fait
Année (copyright)
2020
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Emmanuel Mouret, Acteurs, Camélia Jordana, Niels Schneider, Vincent Macaigne, Émilie Dequenne, Jenna Thiam, Guillaume Gouix, Julia Piaton, Jean-Baptiste Anoumon, Louis-Do de Lencquesaing
Genre(s)
Drame, Amour
Thématiques
Récits croisés, Couples en crise, Adultères, Grossesses ou accouchements compliqués, Marivaudages, Films de 2020
Pays de production
France
Durée
2 h 05 min
Résumé
Invité par son cousin François à le rejoindre dans le Sud, Maxime, traducteur et aspirant romancier, débarque de Paris en gare d'Avignon. Mais François, retenu par son travail, n'est pas là pour l'accueillir. C'est Daphné, sa compagne, qui s'en charge. Durant quelques jours, François et Daphné vont visiter la région, apprendre à se connaître et se raconter leurs histoires d'amour...
IMDB

Mon avis

Ce n’est pas que ce soit mal scénarisé, mal réalisé ou mal interprété. Il y a un certain talent à tous les niveaux. Ce n’est pas que ce soit sans intérêt. Il y a de la réflexion et quelques subtilités sur les choses de l’amour. C’est juste globalement une caricature. Une caricature du cinéma de Mouret by himself. Une caricature du marivaudage à la française. Le cinéaste navigue comme toujours entre Marivaux, Musset et Rohmer. Belle filiation. Mais il apparaît ici complètement décalé avec son temps. Dans son film, tous les personnages semblent être des philosophes de l’amour ; les dialogues, gorgés de passé simple, sont d’un artifice littéraire parfois risible. Et la musique lyrique (Satie, etc.) est servie à la louche pour appuyer les émotions. Bref, c’est suranné, verbeux, sursignifiant. Et interminable. On peut largement préférer la réalisation précédente de Mouret, Mademoiselle de Joncquières, adaptation de Diderot, film d’époque en costumes, où la verve du réalisateur pouvait s’exprimer en toute cohérence et pertinence. Ou encore le film d’avant, Caprice, plus contemporain, mais dans lequel l’humour contrebalançait certaines afféteries. Ici, point ou peu d’humour, mais du sérieux un peu pompeux.
César 2021 de la meilleure actrice dans un second rôle pour Émilie Dequenne.

Frédéric Viaux (film vu le 21/09/2020)

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