Les Crimes du futur

Crimes of the Future

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
Les Crimes du futur
Titre en VO
Crimes of the Future
Année (copyright)
2022
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur David Cronenberg, Acteurs, Viggo Mortensen, Léa Seydoux, Kristen Stewart, Don McKellar, Scott Speedman, Welket Bungué, Nadia Litz, Tanaya Beatty
Genre(s)
Science-fiction, Épouvante / Horreur
Thématiques
Objets filmiques non identifiés, Anticipation, Chirurgiens, Amputations et mutilations, Tatouages, Let's talk about sex, Mutants, Infanticides (ou tentatives), Compositeur Howard Shore, Films de 2022
Pays de production
Canada,  Grèce
Durée
1 h 45 min
Résumé
L'humanité est en pleine mutation. La douleur a quasiment disparu. Saul Tenser, artiste dans le domaine du body-art, utilise son propre organisme comme terrain de création de nouveaux organes, organes qu'il tatoue et offre en spectacle avec l'aide de sa partenaire chirurgienne, lors de performances publiques. Parallèlement, un groupe secret espère profiter de l'aura médiatique de Tenser pour prouver au monde qu'une nouvelle humanité modifiée est capable de se nourrir de plastique...
IMDB

Mon avis

Un concentré des obsessions et thèmes fétiches de Cronenberg : le corps humain, ses mutations, ses mutilations ; l’organique et le métallique ; les nouvelles sexualités ; le spectacle de l’horreur… Au croisement de Chromosome 3, Faux Semblants et Crash. Cet opus est à la fois très concret, dans un genre ouvertement viscéral, et très conceptuel, avec un développement de théories aussi intéressantes que déstabilisantes. Dans des décors décadents, superbement photographiés en clair-obscur, le film charrie son lot de scènes choc, à commencer par l’introduction, et capte l’attention de bout en bout en raison de son étrangeté radicale, de son imprévisibilité. Mais pour autant, il peine à convaincre pleinement. Tout ne semble pas limpide et abouti dans le scénario, fruit des méandres de l’intelligence et de l’imagination du cinéaste. Et au-delà de l’inconfort que l’on peut ressentir, la froideur de l’ensemble nous laisse à une certaine distance, seuls avec notre perplexité face à cet éloge singulier de la beauté intérieure.

Musique : Howard Shore.

Frédéric Viaux (film vu le 29/05/2022)

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