Les Tontons flingueurs

Les Tontons flingueurs

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
Les Tontons flingueurs
Titre en VO
Les Tontons flingueurs
Année (copyright)
1963
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Georges Lautner, Acteurs, Lino Ventura, Bernard Blier, Francis Blanche, Horst Frank, Jean Lefebvre, Robert Dalban, Venantino Venantini, Sabine Sinjen, Claude Rich, Pierre Bertin, Charles Regnier, Mac Ronay, Jacques Dumesnil, Dominique Davray, Philippe Castelli, Paul Meurisse
Genre(s)
Comédie, Policier / Crime
Thématiques
Comédies policières, Parodies, Gangsters, Orphelins, Ivresses et alcoolisme, Maîtres et serviteurs, Musique et musiciens, Mariages, Paris, Films de 1963
Pays de production
France,  RFA (Allemagne),  Italie
Durée
1 h 40 min
Résumé
Rangé du gangstérisme, reconverti en patron de PME à Montauban, Fernand Naudin se rend à Paris à la demande urgente d'un ancien acolyte, "Le Mexicain", qui lui annonce sa mort imminente et lui demande de veiller sur sa fille Patricia, ainsi que sur ses affaires. Les sbires du Mexicain voient d'un œil mauvais ou jaloux le parachutage de Naudin qui va devoir imposer son autorité en évitant les pièges.
IMDB

Mon avis

Savoureuse parodie de film noir, adaptée d’un roman d’Albert Simonin, Grisbi or not Grisbi. Adaptation scénaristique effectuée par l’écrivain lui-même, avec Michel Audiard aux dialogues. Et quels dialogues… Humour, argot, répliques qui claquent. C’est un festival génial de bons mots et de formules devenues cultes. « Un bourre-pif ! Mais il est complètement malade ce mec ! Aux quatre coins de Paris qu’on va l’retrouver, par petits bouts, façon puzzle. Moi, quand on m’en fait trop, j’correctionne plus, j’dynamite, j’disperse, j’ventile ! » L’art d’Audiard à son apogée, servi par une bande d’acteurs dont le joyeux cabotinage est absolument jouissif. Alors, certes, ce n’est pas un grand film de cinéma : l’intrigue est inégale et décousue ; la réalisation pas toujours très fine. Mais c’est l’une des comédies policières les plus réjouissantes qui soient. Avec l’une des scènes de beuverie les plus drôles qui soient. En plus des textes et de l’interprétation, on s’amuse des quelques notes de musique qui accompagnent les bourre-pifs dont est victime le personnage de Bernard Blier, du bruit des coups de feu assourdis (pout’, pout’), du rythme fou-fou de l’ensemble et du caméo de Paul Meurisse à la fin (clin d’œil à la série de films Le Monocle, du même Lautner).

Frédéric Viaux (film vu le 07/08/1994, revu le 26/11/2023)

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