Trois souvenirs de ma jeunesse

Trois souvenirs de ma jeunesse

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
Trois souvenirs de ma jeunesse
Titre en VO
Trois souvenirs de ma jeunesse
Année (copyright)
2015
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Arnaud Desplechin, Acteurs, Quentin Dolmaire, Lou Roy-Lecollinet, Mathieu Amalric, Olivier Rabourdin, Lily Taïeb, Raphaël Cohen, Pierre Andrau, Théo Fernandez, Clémence Le Gall, André Dussollier, Kheifets Gregory, Françoise Lebrun, Irina Vavilova, Eve Doe-Bruce, Dinara Drukarova, Cécile Garcia-Fogel, Éric Ruf, Judith Davis
Genre(s)
Comédie dramatique
Thématiques
Adolescents, Amitié (films de copains-copines), Relations entre mères et fils, Gens du Nord, Films de 2015
Pays de production
France
Durée
2 h 00 min
Résumé
L'anthropologue Paul Dédalus quitte le Tadjikistan pour rejoindre la France et intégrer le ministère des Affaires étrangères. Mais il est arrêté pour une question de double identité. Un autre Paul Dédalus, doté de son passeport, est décédé en Australie. C'est l'occasion pour lui de se souvenir d'un épisode romanesque en Russie durant son adolescence. Il se souvient aussi de son enfance à Roubaix. De sa mère, haïe. De ses copains. Et surtout d'Esther, son amour de jeunesse.
IMDB

Mon avis

En sondant la jeunesse de Paul Dédalus, son personnage fétiche et son double romanesque, Arnaud Desplechin lorgne clairement du côté de François Truffaut et d’Antoine Doinel. Un côté décalé, de l’audace et de la maladresse, une sensibilité littéraire amusante. Son cinéma gagne ainsi en capital de sympathie et en drôlerie, tout en conservant ses qualités d’intelligence en termes d’écriture et de mise en scène. Les deux premiers tiers du film sont ainsi enlevés et plutôt plaisants, malgré la construction bancale du récit (avec ce curieux épisode russe aux accents de film d’espionnage) et quelques défauts étonnants de montage (problèmes de continuité dans certains plans d’intérieur). Sinon, la rencontre amoureuse puis l’évocation des tourments liés à la passion sont assez piquantes. Le problème, c’est que le réalisateur ne sait pas faire court. Son développement finit par se répéter et s’alourdir d’une verbosité littéraire qui, si elle amuse au début, apparaît de plus en plus pompeuse et plaquée, surtout dans la bouche de jeunes gens. Ce qui aurait pu être, jusqu’au bout, un bon récit alerte et doux-amer, se transforme en drame sentimental théâtralisé, accentuant au fur et à mesure le travers général : trop écrit et malheureusement un peu lassant sur la longueur.

Frédéric Viaux (film vu le 29/05/2015)

Commentaires 1

  1. Riquet36

    Chichi sans intérêt : ce qu’on s’ennuie et que c’est compliqué ! Pourquoi ces jeunes acteurs ne mettent aucune nuance dans leur diction approximative ? Pour faire vrai ? Ils se trompent ou on les fait se tromper.

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