Armageddon Time

Armageddon Time

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
Armageddon Time
Titre en VO
Armageddon Time
Année (copyright)
2022
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur James Gray, Acteurs, Banks Repeta, Jaylin Webb, Anne Hathaway, Jeremy Strong, Anthony Hopkins, Tovah Feldshuh, Ryan Sell, Marcia Haufrecht, Andrew Polk, Jessica Chastain
Genre(s)
Drame
Thématiques
New York, Adolescents, Amitié (films de copains-copines), Écoles - collèges - lycées, Communautés juives, Chroniques du racisme ordinaire, Relations entre grands-parents et petits-enfants, Rêve américain, Voleurs - braqueurs, Romans d'apprentissage - récits initiatiques, Chef op' Darius Khondji, Films de 2022
Pays de production
États-Unis
Durée
1 h 55 min
Résumé
Années 1980. Chronique d'une adolescence dans le Queens, à New York. Paul, rêveur et turbulent à la fois, grandit au sein d'une famille juive dont l'histoire est marquée par la répression, l'émigration et le rêve américain. Il est très proche de son grand-père qui veut faire de lui un mensch. À l'école, il se lie d'amitié avec Johnny, un garçon noir plus ou moins livré à lui-même, avec lequel il va faire les 400 coups.
IMDB

Mon avis

La filmographie de James Gray est probablement l’une des plus surcotées qui soient, en tout cas par la critique française. Elle n’est pas indigne (Little Odessa et The Yards étaient même très bien ; les films qui ont suivi beaucoup moins). Et le cinéaste a un talent indéniable qui se confirme dans ce nouvel opus : réalisation feutrée, bonne direction d’acteurs. Il sait aussi s’entourer. Ici, Darius Khondji à la photo fait un travail superbe ; le casting (ados et adultes) est impeccable ; et l’affiche du film, c’est un détail, est très élégante. Au demeurant, la quasi-unanimité d’éloges critiques est assez déroutante. On pourrait dire que la grande maîtrise formelle jette de la poudre aux yeux. Forme très classe (mais aussi très classique), fond platounet. Certes, tout se tient dans ce scénario intimiste, dont la teneur autobiographique et la simplicité marquent une évolution dans la carrière de l’auteur. Mais il n’y a vraiment rien d’original à souligner, ni dans le tableau d’une famille juive, ni dans le roman d’apprentissage d’un ado « à problèmes ». Le minimalisme narratif de James Gray enchaîne les poncifs sans leur donner de saveurs ou de reliefs particuliers (sauf à la fin, au moment du deuil et du vol). Le discours sur les discriminations et l’injustice est une leçon de morale d’une facilité confondante. L’évocation du passage aux années Reagan et l’annonce des années Trump reste assez anecdotique. Et le tout se déroule sur un rythme monocorde, aux effets de longueurs, et d’une manière policée qui fait que, malheureusement, rien n’imprime vraiment l’esprit.

Frédéric Viaux (film vu le 11/11/2022)

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