C’est arrivé près de chez vous

C'est arrivé près de chez vous

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
C'est arrivé près de chez vous
Titre en VO
C'est arrivé près de chez vous
Année (copyright)
1992
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Rémy Belvaux, Réalisateur André Bonzel, Réalisateur Benoît Poelvoorde, Acteurs, Benoît Poelvoorde, Rémy Belvaux, Jacqueline Poelvoorde-Pappaert, Hector Pappaert, Valérie Parent, Jenny Drye, Benoît Mariage, André Bonzel
Genre(s)
Comédie, Policier / Crime
Thématiques
Objets filmiques non identifiés, Mises en abyme, Parodies, Faux documentaires, Télé-réalité, Serial killers, Infanticides (ou tentatives), Violences sexuelles, Trash, Humour noir, Belgitude, Aimé par Quentin Tarantino, Films de 1992
Pays de production
Belgique
Durée
1 h 35 min
Résumé
En Belgique, une petite équipe tourne un film sur le quotidien de Benoît, serial killer volubile, philosophe de comptoir, poète à ses heures... Devant la caméra, l'homme flingue et dépouille de petites gens, évoque sa déontologie et le savoir-faire de son artisanat ; il convoque sa famille et autres personnes qui lui sont chères, enrôle de plus en plus l'équipe de tournage dans ses méfaits et s'attire quelques ennuis...
IMDB

Mon avis

Le trio belge Belvaux-Bonzel-Poelvoorde est allé loin, très loin, dans sa parodie d’un certain type de reportage, tendance télé-réalité, et dans sa critique de la fascination populaire pour les faits divers, la violence et le sordide. Il s’en moque par le biais d’un faux documentaire sur un tueur en série, en poussant le concept jusqu’à l’absurde et en y allant outrancièrement côté horreur, obscénité et cynisme. Cet OFNI en noir et blanc, devenu culte et ayant lancé la carrière de Benoît Poelvoorde (extraordinaire), déploie son humour noir, trash et macabre avec une audace sidérante et une désinvolture désopilante… La manière de plonger dans le malsain, de s’affranchir de toute morale, de toute dignité, est assez unique. Une manière jusqu’au-boutiste d’expérimenter le mauvais goût (le cocktail « Petit Grégory »), la monstruosité gratuite (la scène du viol), et de jouer avec le malaise du spectateur en lui posant la question de ses limites. C’est intéressant mais à double tranchant. Pas sûr que pareil film pourrait exister aujourd’hui…

Festival de Cannes 1992 : Prix de la critique internationale.

Frédéric Viaux (film vu le 07/08/1994, revu le 30/07/2023)

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