Holy Motors

Holy Motors

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
Holy Motors
Titre en VO
Holy Motors
Année (copyright)
2012
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Leos Carax, Acteurs, Denis Lavant, Edith Scob, Leos Carax, Zlata, Eva Mendes, Geoffrey Carey, Annabelle Dexter-Jones, Jeanne Disson, Michel Piccoli, Élise Lhomeau, Kylie Minogue, Bertrand Cantat
Genre(s)
Drame, Fantastique
Thématiques
Objets filmiques non identifiés, On n'y comprend pas grand-chose, Paris, Voitures, Singes, Acteurs jouant plusieurs rôles dans un film, Un film le temps d'une journée, Films de 2012
Pays de production
France,  Italie
Durée
1 h 55 min
Résumé
À l'aube, monsieur Oscar quitte sa maison et entre dans sa limousine blanche, conduite par Céline. Au programme de sa journée : une série de rendez-vous aux quatre coins de Paris, des personnages à interpréter, des vies à vivre, jusqu'au bout de la nuit.
IMDB

Mon avis

On est sensible ou pas à ces « visions » fragmentées, exprimées sous forme de saynètes. C’est n’importe quoi pour les uns, sublime pour les autres. Pas de tiédeur possible face à cet objet non identifié. La température des lignes qui suivent est fraîche. Commençons par ce qu’il y a à sauver : la performance caméléonesque de Denis Lavant, la scène énergisante qui fait office d’entracte dans une église avec une ronde de musiciens (parmi lesquels Bertrand Cantat), une certaine élégance à filmer Paris de nuit, les beaux décors de la Samaritaine et la chanson Who Were We, composée par Neil Hannon, interprétée par Kylie Minogue (actrice et chanteuse ici). Pour le reste, Leos Carax doit être le seul à comprendre ce qu’il filme. Holy Motors est une méditation erratique et absconse sur l’art et le cinéma en particulier, les métiers d’acteur et de réalisateur, la réalité et la fiction, la beauté, la vie et la mort… Une méditation relayée par un casting improbable. Voilà un film globalement imbitable pour le commun des mortels, qui semble n’avoir d’autre but que de satisfaire l’ego de son auteur et de donner du grain à moudre aux journalistes de cinéma en mal d’exégèses. Avec son métacinéma, ses références pour happy few, Leos Carax se drape encore dans les habits du poète incompris (à juste titre) et s’enferme prétentieusement dans sa tour d’ivoire, du sommet de laquelle il nous jette quelques métaphores, exaspérantes ou ridicules (les singes à la fin, les voitures qui parlent…). Holy Motors est un parfait exemple de cinéma autiste.

Frédéric Viaux (film vu le 10/07/2012)

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