Le Voyage de Chihiro

Sen to Chihiro no kamikakushi

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
Le Voyage de Chihiro
Titre en VO
Sen to Chihiro no kamikakushi
Année (copyright)
2001
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Hayao Miyazaki, Voix en VO, Rumi Hiiragi, Miyu Irino, Mari Natsuki, Takashi Naitô, Yasuko Sawaguchi
Genre(s)
Animation, Fantasy / Merveilleux, Action / Aventure
Thématiques
Récits d'enfance, Parcs d'attractions, Fantômes, Sorcières et sorciers, Bébés, Romans d'apprentissage - récits initiatiques, Mondes parallèles, Trains, Dragons, Ours d'or au festival de Berlin, Films de 2001
Pays de production
Japon
Durée
2 h 05 min
Résumé
Chihiro et ses parents, en route vers leur nouveau lieu de résidence, s'aventurent sur un chemin boisé et dans un tunnel qui les mènent dans une contrée étrange, puis dans une ville qui ressemble à un parc à thèmes abandonné. Ville fantôme le jour, ville de fantômes et autres créatures extraordinaires la nuit. Se retrouvant seule après que ses parents ont été transformés… en cochons, la fillette rencontre un garçon, Haku, et découvre que la seule façon pour elle de survivre dans ce monde et de sauver ses parents est d'entrer au service de Yububa, une sorcière toute-puissante.
IMDB

Mon avis

Incroyable fantasmagorie. C’est certainement le film le plus foisonnant et le plus débridé de Miyazaki. Le plus déroutant aussi. Un maelstrom imaginaire où sont convoquées les mythologies japonaises, sur fond de roman d’apprentissage pour une jeune fille. Où l’on croise toutes sortes de divinités, spectres, monstres, animaux… Où la féerie côtoie le cauchemar, où le surréalisme tutoie tantôt la grâce poétique (le train sur l’eau), tantôt le grotesque pur (la sorcière et son « bébé »). Bref, un film tout en extravagances et en fulgurances, au risque du trop-plein parfois. Un film qui n’a peut-être pas l’ampleur lyrique de Princesse Mononoké, ni son charme envoûtant. Mais qui laisse dans une certaine sidération. Et dans une grande admiration pour la conception et l’animation de ce monde parallèle, de sa géographie, de ses architectures, de sa myriade de personnages. Luxe de détails, beauté des couleurs, bouillonnement créatif. L’œuvre d’un maître.

Ours d’or au festival de Berlin 2002.

Frédéric Viaux (film vu le 14/04/2002, revu le 19/03/2020)

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