Les Sorcières d’Akelarre

Akelarre

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
Les Sorcières d'Akelarre
Titre en VO
Akelarre
Année (copyright)
2020
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Pablo Agüero, Acteurs, Amaia Aberasturi, Àlex Brendemühl, Daniel Fanego, Garazi Urkola, Yune Nogueiras, Jone Laspiur, Irati Sáez de Urabain, Lorea Ibarra, Asier Oruesagasti, Elena Úriz
Genre(s)
Drame, Histoire
Thématiques
Renaissance (époque), Sorcières et sorciers, Prisons, Il était une foi, Inquisition, Juges, Tortures, Films de 2020
Pays de production
Espagne,  France,  Argentine
Durée
1 h 30 min
Résumé
Un village du Pays basque, au début du 17e siècle. Tandis que leurs maris sont partis pêcher en mer, plusieurs jeunes femmes sont arrêtées et emprisonnées par un juge de l'Inquisition qui les accuse d'actes de sorcellerie. Il les soumet à des interrogatoires et à des tortures, s'apprête à les brûler vives, mais se laisse freiner par l'une des jeunes femmes qui, faute d'être sorcière, s'invente comme telle avec suffisamment de détails pour aiguiser sa curiosité et lui faire entrevoir la possibilité d'assister, un soir de pleine lune, à un Sabbat...
IMDB

Mon avis

Le scénario a une assise historique, inspiré des témoignages d’une figure de l’Inquisition, Pierre de Rosteguy de Lancre. Il n’est en rien fantastique, présentant la sorcellerie comme un fantasme trouble dans l’esprit noueux de certains ecclésiastiques et comme un prétexte de domination politique par la terreur sociale. Le film y va donc de sa critique bien fondée du fanatisme religieux, de ses abus de pouvoir, de ses pratiques sadiques. Il est question aussi de domination masculine, brute, et de résistance féminine, intelligente. Une résistance qui fait écho aux Contes des mille et une nuits : ou comment retarder une mise à mort en racontant des histoires, en charmant son futur bourreau par le verbe et l’imagination… Voilà l’argument très prometteur de ce « film de sorcières sans sorcières », comme le définit Pablo Aguëro, réalisateur et coscénariste. Le développement de cet argument est probablement un peu mince et tiré en longueur, en équilibre précaire entre drame et accents comiques, grotesques, mais le résultat demeure assez intéressant et toujours convaincant sur le plan formel : réalisation efficace, photographie joliment flamboyante, montage précis. Bon casting également, Amaia Aberasturi et Àlex Brendemühl en tête.

Frédéric Viaux (film vu le 30/08/2021)

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