Partir un jour

Partir un jour

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
Partir un jour
Titre en VO
Partir un jour
Année (copyright)
2025
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisatrice Amélie Bonnin, Acteurs, Juliette Armanet, Bastien Bouillon, François Rollin, Dominique Blanc, Tewfik Jallab, Mhamed Arezki, Pierre-Antoine Billon, Amandine Dewasmes
Genre(s)
Comédie dramatique, Chanté / Dansé
Thématiques
Cuisiniers, Restaurants, Grossesses ou accouchements compliqués, En avoir ou pas (des enfants), Relations entre pères et filles, Amitié (films de copains-copines), Films de 2025
Pays de production
France
Durée
1 h 35 min
Résumé
Après avoir participé victorieusement à l'émission de télé Top Chef, Cécile s'apprête à ouvrir un restaurant gastronomique avec son compagnon, Sofiane, à Paris. Un même jour, elle apprend qu'elle est enceinte et que son père vient de faire un nouvel infarctus. Poussée par Sofiane à lâcher quelque temps son projet professionnel, elle part dans le Loir-et-Cher retrouver son père et sa mère, qui tiennent un relais routier. Elle va y retrouver aussi un amour de jeunesse.
IMDB

Mon avis

On entre dans ce premier long-métrage (tiré d’un court-métrage de la même réalisatrice) avec un léger sentiment de déception. La narration et la caractérisation des personnages sont nourries de stéréotypes sociaux, entre d’un côté Paris, la gastronomie, le snobisme, de l’autre la province, le resto routier et une certaine beauferie. Quelques traits sont forcés, quelques dialogues appuyés. On sent aussi un peu trop l’intention générale, le côté “film à formule”, destiné à plaire en la jouant sympa et “franchouille”. Retour d’une fille prodigue dans sa campagne, amour de jeunesse, soirée entre potes… Et récital de chansons françaises pour accompagner l’expression des émotions (façon On connaît la chanson, de Resnais, sans playback). Dans un premier temps, cependant, les chansons peinent à s’imposer avec fluidité et à emballer le récit. La réalisation reste assez plan-plan. Seul le charme des deux acteurs principaux (Juliette Armanet et Bastien Bouillon, formidables de naturel) donne une vraie saveur au film. Un charme qui nous permet de tenir jusqu’à ce que la mayonnaise prenne. La réalisation sort de sa torpeur au cours d’une scène de patinoire aussi inventive que réjouissante, des émotions finissent par filtrer, et un patchwork de saynètes vient clore joliment la narration, en mode doux-amer. On reprend alors volontiers une dernière chanson pour la route, la plus surprenante : une reprise mélancolique d’un tube du boys band 2Be3 (!), qui donne son titre au film.

Frédéric Viaux (film vu le 15/05/2025)

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